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BAND OF BROTHERS

posté le 11-07-2009 à 18:59:53

UTAH BEACH

 

6 juin à l'aube, la plus grande armada de tous les temps est en route pour la côte normande. Marins, soldats sont entassés dans les navires, depuis plusieurs jours parfois. Ainsi, certaines unités, comme les U.S.S Nevada, Erebus, Tuscaloosa et Quincy, les H.M.S Hawkins, Enterprise et Black Prince, basés en Irlande du Nord, sont partis de Belfast dès le 3 juin à 10H30.


1.

 

 

 

       

 

 


 

 

 

 


3.

 

1. En longues files, des navires de toutes sortes progressent vers la côte dans des chenaux prévus, grâce à une remarquable organisation très complexe. Les ballons dirigeables protègent la flotte de toute éventuelle attaque aérienne allemande.

2. Sur cette autre vue aétienne d'Utah Beach, nous voyons distinctement la côte s'incurver, dans le fond (au Sud), vers la Baie des Veyrs.

3. Carte montrant les chenaux d'approche et les zones d'appui-feu face à Utah Beach.

 

 

 

La 4th Division a été considérablement renforcée pour débarquer par l'apport d'autrs unités dont les chars du 70th Tank Battalion (avec la première vague), les tanks destroyers du 801st TD Battalion (SP) (du 9 au 13 juin), les batteries d'artilleries du 13th FA Obsn Bn, la Battery B du 980 th Fa Bn (canons de 155 mm), la Battery B  du 65th Armored Field Artillery Battalion, le 915th FA Bn (pièce de 105 mm - unité détachée de la 90th Division - toutes ses unités d'artillerie sont rattachées à la 4th Division du 6 au 8 juin). Des unités antiaériennes vont aussi être rattachées à la 4 th Division : le 377th AAA AW Bn à partir du 14 juin et la Battery B du 453d AAA Aw Bn. Nous voyons ici les infirmiers d'une compagnie médicale en train d'embarquer.

 

A 4h30, quatre hommes armés seulement

de poignards nagent jusqu'aux criques

des îles Saint-Marcouf, petit archipel constitué

de deux îles principales situé au large de

la zone prévue pour le débarquement. Mais elles

sont vides d'Allemands.

 

Un quart d'heure après cette première conquête,

à 5h45, la flotte de débarquement approche de la

côte. Les navires de la Task Force 125 ouvrent le

feu afin d'éliminer les défenses allemandes : l'US

Nevada ouvre le feu sur la batterie d' Azeville,

l'Erebus sur celle de la Perenelle, le Tuscaloosa et

le Quincy sur celle du Mont Coquerel et sur celle de

Saint-Marcouf/Crisbecq, le Hawkins sur celle de

Saint-Martin de -Varreville (déjà anéantie par le

bombardement), le Black Prince sur celle de Morsalines

et l'Entreprise sur la zone de débarquement. La

canonnière Soemba s'attaque plus particulièrement

aux défenses de plage. Quelques minutes plus tard,

Marauders de la 9th US Air Force larguent 4404 tonnes

de bombes sur sept objectfis, de Wn 3 à Wn 10.

L'effet est dévastateur. Les points d'appui ont été

durement touchés, toutes les liaisons téléphoniques

entre les points d'appui allemands sont coupées. Le

lieutenant-colonel Keil ne commande plus qu'à son PC.

Il ne pourra assurer une défense coordonnée. Les

survivants, isolés, sont livrés à eux-mêmes.

 

Cependant, la flotte de débarquement ne va pas arriver là où elle était prévue. Les courants particuliers de la côte est du Cotentin, avec une "marée alternative", ont déporté les navires de débarquement vers le Sud lors de la marée montante, avec un courant plus fort et moins long. Au lieu d'arriver devant Wn 8 et StP9, ils sont en vue du Wn 5 du lieutenant Jahnke, ou ce qu'il en reste. Mais cette erreur de navigation sera bénéfique : le débarquement aura lieu 2,5 kms plus au Sud et sera ainsi moinsexposé aux tirs des batteries d'Azeville et Saint-Marcouf qui seront ainsi en limite de portée.

 

De 6H20 à 6H40, les P-47 Thunderbolt attaquent les positions côtières à la roquette afin d'achever de les neutraliser. A 6H40, vingt LCVP amènent la première vague : les compagnies F et E du 8th RCT à gauche sur Uncle Red, les compagnies C et B à droite sur Tare Green, 10 mn plus tard. A environ 300 m de la plage, les commandants de compagnie ont tiré des projectiles fumigènes spéciaux afin de demander à la flotte d'allonger le tir. Le Brigadier General Theodore Roosevelt est avec la première vague sur Uncle Red. Les chars DD du 70th Tank Battalion suivent rapidement. L'erreur de na vigation est aussitôt prise en compte et le général Roosevelt organise une reconnaissance dans l'intérieur après que le Wn 5 ait été pris assez facilement. Il repère la chaussée permettant de s'enfoncer vers l'intérieur des terres : ce sera l'exit 2 vers Sinte-Marie-du6mont. Devant lévolution favorable, la décision de continuer dans ce secteur est maintenue.

 

Le 237th Engineer Battalion dégage la plage et ouvre des brèches dans le mur antichar. Tout est dégagé en 1 heure. A 8h, le 8th Infantry Regiment du colonel Van Fleet et le 3e Battaillon du 22nd Infantry Regiment ont achevé leur débarquement. Le reste de ce second régiment aura débarqué pour 10h. Mais déjà, le 8th Infantry Regiment est entrain de progresser vers l'intérieur. Son 1er bataillon a avancé sur la droite en direction de la Madeleine et du Wn 7, et plus au Nord jusqu'à l'exit 3 à partir de laquelle il avancera vers Audouville-la-Hubert. Les éléments allemands sont démoralisés et offrent peu de résistance. Au centre, le bataillon suivant , avance vers l'exit 2 en direction de Sainte-Marie-du-Mont. Quant au 2/8, il avance vers le Sud jusqu'au Wn 2a (la Petite Dune), puis il obliquera vers l'Ouest par la courte chaussée menant à l'Exit 1, puis à Pouppeville qui sera tteint à midi.

 

Utah Beach

 

Sur Utah, la première vague d'assaut débarque à 6h30. Poussés par les courants, les hommes ont la chance de débarquer plus au sud, sur une petite plage peu défendue. Une tête de pont est établie de Sainte-Mère-Eglise à Sainte-Marie-du-Mont. Sur les 23 250 soldats américains débarqués, 200 sont tués. 

 

Ce sont les américains, les anglais et les français qui débarquent sur Utah.

  

 

 

 

 

 


 
 
posté le 10-07-2009 à 12:42:11

DESCRIPTIF DE LA SERIE

 

 

FRERES D'ARMES

 

On fait la guerre quand on veut, on la ter­mine quand on peut (Ni­co­las Ma­chia­vel).

 

Tant que la guerre sera re­gar­dée comme né­faste, elle gar­de­ra sa fas­ci­na­tion. Quand on la re­gar­de­ra comme vul­gaire, sa po­pu­la­ri­té ces­se­ra (Oscar Wilde).

 

C'est une mini-série américaine de 10 épisodes d'une heure chacun. Ces épisodes ont été produits par Steven Spielberg et Tom Hanks et l'histoire tirée du livre Band of Brothers du fameux historien américain Stephen E. Ambrose.

La série a rencontré un vif succès, non seulement en France, mais également aux Etats-Unis, en Angleterre, en Italie et en Allemagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Episode 1 :

 

La Easy Company est envoyée en Angleterre quelque temps avant le débarquement de Normandie, afin de poursuivre en Europe l'entraînement des forces militaires destinées à l'invasion dans le cadre de "Opération Overlord". Herbert Sobel avait un esprit pratique extrêmement voué à l'armée et plus précisément à l'instruction mais n'excellait pas vraiment sur le terrain et ses supérieurs s'en sont rapidement rendu compte. Sobel monte en grade et devient capitaine mais, juste avant la "grande pirouette" du Jour-J, le mardi 6 juin 1944, sa compagnie lui est retirée et on l'envoie malgré lui dans un régiment en Angleterre où les médecins, chirurgiens, aumôniers, sapeurs... sont formés pour renforcer les troupes aéroportées et également pour remplacer les vides qui seraient créés après le choc du D-Day au sein des différentes unités.

 

4 juin 1944

Le départ de la Compagnie est ordonné : la Easy sera parachutée en Normandie dans le cadre de l'Opération Overlord au Sud de Sainte-Mère-Eglise et a pour objectif de détruire tout système de communication ennemi et de capturer les principaux carrefours de la zone, bloquant ainsi les renforts allemands se dirigeant vers la plage de débarquement nom de code : Utah, au Nord-Est de Carentan, zone de débarquement de la 4ème division  d'infanterie américaine. Le décollage des avions est prévu pour la fin d'après-midi.

 

  

5 juin 1944

Cette fois, c'est la bonne : une légère amélioration du temps au-dessus de la Manche et l'ordre peut à nouveau être donné. Les hommes ont reçu pour l'occasion des médicaments contre le mal de l'air et également des "criquets", deux lames de métal qui, en se tordant, émettent un clic-clac. Les soldats américains devaient, lorsqu'ils étaient seul et qu'ils entendaient un bruit à proximité, sortir leur criquet et émettre ce son : "clic-clac". La réponse à ce clic-clac devait être uniquement deux clic-clac, autrement le bruit provient d'un mouvement ennemi et dans ce cas, il vaut mieux partir ou envoyer une rafale dans la bonne direction. C'est ainsi que de nombreux soldats américains purent rejoindre leurs amis et reformer des groupes quand ils étaient perdus.

 

Episode 2 : 

 

L'épisode numéro deux débute avec un plan sur les C-47 de la Easy company en route vers la zone de parachutage. Quelques heures plus tard, dans la nuit et au-dessus de la France, la FLAK (défense contre-avions allemande) ouvre le feu. Très dense dans le secteur du Cotentin, elle perturbe de nombreux pilotes américains formés à la hâte et de nombreux parachutages sont totalement manqués, certains parachutistes étant arrivés à plus de 20 km de leur zone de ralliement. La E-Company n'est pas épargnée par ces mauvais parachutages et beaucoup de soldats ne retrouvèrent pas leur zone de ralliement. Il fallut quelques jours pour que les survivants de ces parachutages rejoignent leur compagnie.

 

                                         

Les canons du Manoir de Brécourt

 

Peu après, les soldats sous le commandement du Lieutenant Richard Dick Winters reprennent leur marche et atteignent à l'aube une ferme où se trouvent la plupart des hommes de la Easy. La scène où Donald G. Malarkey parle avec un prisonnier allemand originaire de l'Oregon aux Etats-Unis s'est vraiment déroulée.

 

D'après le scénario du film Band of Brothers, le lieutenant Speirs, après avoir proposé des cigarettes à ces mêmes prisonniers, les a abattus. Malarkey aurait entendu le bruit d'un pistolet mitrailleur Tommy et c'est justement l'arme que portait Speirs. Dick Winters avait quant à lui entendu que cette scène s'était déroulée à Bastogne. Cet incident s'est probablement déroulé. Mais à la guerre, les prisonniers sont assez difficiles à gérer ; les 3 possibilités sont les suivantes : les tuer, les garder et les remettre à la police militaire si il y a une possibilité ou bien les relâcher.

Mais le scénario a peut-être pris une liberté d'adaptation par rapport aux faits réels : j'ai demandé à Donald Malarkey si il se souvient de cette histoire et ce qu'il ne voulait pas m'en toucher quelques mots. Il m'a répondu : "J'ai en effet eu vent d'un tel acte. Mais je ne l'ai pas vu de mes yeux, ni entendu, comme cela est montré dans la série Band of Brothers. En revanche, j'ai effectivement parlé à un prisonnier allemand qui avait travaillé avant la guerre à quelques centaines de mètres de chez moi, dans l'Oregon."

 

Episode 3 :

  

Le 506ème régiment d'infanterie Parachutiste de la 101st Airborne Division américaine entreprend une série de manoeuvres dans la nuit du 11 au 12 juin autour de Carentan et attaque le 12 au matin la ville par le côté Est, par une route qui forme un T avec celle qui prend la direction de Perriers (vers le Sud) où les habitations abritaient des allemands. La ville de Carentan devait être impérativement prise car c'est le carrefour principal reliant le Cotentin au Calvados et les chars Alliés devaient passer par la ville avant d'attaquer Cherbourg, un des grands objectifs de la bataille de Normandie à cause de son port en eau profonde qui peut Accueillir des bateaux de fort tonnage et permettant ainsi un déchargement du matériel plus rapide et plus important. Certaines des habitations de Carentan portent encore aujourd'hui les traces de la bataille.

 

Bloody Gulch

 

Après avoir pris Carentan, les ordres de la Easy sont les suivants : "attaquer en direction de l'est, vers un terrain peu élevé, la colline numéro 30, secteur du 501ème PIR". En fait, la Easy du 506th est allée à partir de la partie Ouest de Carentan vers la partie Sud, près du village de Douville dont les terrains alentours seront après les combats surnommés "Bloody Gulch".

C'est dans Douville que la Easy passe la nuit du 12 au 13 juin et doit faire face à une grosse résistance allemande composée du 17ème SS Panzer Grenadier Division et des éléments du 6ème Régiment de parachutistes allemands. En effet, les Américains devaient protéger Carentan de toute incursion ennemie et avaient reçu l'odre d'établir une ligne de défense au Sud de Carentan. Avant de pouvoir s'installer, les soldats US ont essuyé un feu nourri de la part des soldats allemands cités ci-dessus et se sont repliés derrière une large haie. Au petit matin, peu après cinq heures, les Allemands ont lancé une forte contre-attaque appuyés des chars et différents véhicules blindés. Les Companies D et F ont battu en retraite peu après le début de la bataille, laissant les flancs de Richard D. Winters et de sa compagnie exposés à l'ennemi. Quelques hommes des compagnies D et F ont tout de même rejoint le front. La compagnie F a battu en retraite car elle ne disposait que d'un armement insuffisant face à l'ennemi.

 

Episode 4 :

 

OPERATION MARKET GARDEN  

                                           

Avant d'être parachutés, les soldats de la E-Company rencontrent par hasard le premier ommandant de la Easy Company, Herb Sobel, toujours Capitaine, qui effectuait des vérifications de livraisons dans leur base.

La Easy est donc une fois de plus parachutée mais cette fois-ci elle est composée de nouvelles recrues, des "bleus" chargés de remplacer les pertes qu'avait subit la E-Company en Normandie. Contrairement aux parachutages de Normandie le Jour J, les aviateurs Alliés n'ont pas rencontré en Hollande la FLAK allemande qui est restée en règle générale muette. Les hommes de la Easy passent la nuit entre Son et Eindhoven dans la ville de Bokt avant d'entrer à Eindhoven. A l'entrée de cette dernière, deux canons allemands de 88 mm ouvrent le feu sur les Compagnies F, H et I. La Compagnie F riposte et détruit les deux canons allemands avec des lance-grenades et des mortiers de 60 mm.

 

Episode 5 : 

 

Cet épisode se déroule près de Randwijk - environ à 11 km au sud-ouest d'Arnhem - en Hollande et au mois d'octobre 1944.

L'épisode - qui a été réalisé par Tom Hanks - se présente par flashbacks successifs par rapport à Richard D. Winters, devenu capitaine. Ce dernier doit rédiger le rapport d'un combat qu'il a mené le 5 octobre avec des éléments de la Easy contre les Allemands.

 

Le lendemain, le 5 octobre 1944 au petit matin, Winters réalise, alors qu'il est resté dans cette cuvette toute la nuit avec ses hommes, qu'ils sont tous des cibles faciles à cet endroit et dès que les Allemands s'en rendront compte, ils attaqueront en force.

Il décide alors d'attaquer le premier, en direction de la mitrailleuse, prise d'assaut la veille. Les ordres sont les suivants : tous les hommes se mettent en route lorsque le fumigène lancé par Winters s'allume tandis que l'équipe du mortier - avec Donald G. Malarkey et Skip Much notamment - ouvre le feu de l'autre côté de la butte où se trouveraient les supposées positions allemandes.

Après avoir lancé le fumigène, Richard Winters s'élance mais la grenade met du temps à s'enclencher, les quelques soldats de la Easy suivent leur chef avec une dizaine de secondes de retard.

 

Episode 6 :

 

La Easy Company a été envoyée en renfort le 17 décembre 1944 à Bastogne dans les Ardennes depuis leur base de Mourmelon car les Allemands des 1ère et 6ème divisions Panzer SS avaient attaqué et enfoncé la ligne de défense américaine du secteur composée des 4ème et 28ème divisions d'infanterie. A leur arrivée à l'entrée de la forêt de Bastogne, les soldats de la E-Company rencontrèrent les blessés américains qui revenaient du front. Les hommes de la Easy manquaient de munitions, n'étaient pas habillés chaudement et risquaient de manquer de vivres. L'artillerie de soutien du 506 PIR manquait également de munitions jusqu'au 23 décembre après l'approvisionnement par avions qui lui apporta notamment les munitions de 75 mm Howitzer nécessaires.

 

Pertes de la Easy à Bastogne

 

Les "National Archives" américaines montrent la liste officielle des pertes accusées par la Easy à Bastogne, entre le 18 et le 30 décembre 1944. Les renseignements sont les suivants :

Tué en Action (TEA) : 0

Sérieusement Blessé en Action (SBA) : 1

(Caporal Gordon Walter S. Sr, du Mississippi, 13099280, SBA le 24 décembre 1944)

Légèrement Blessé en Action (LBA) : 3

(Caporal Gordon F. Carson, de l'état de New York, 12130792, LBA le 21 décembre 1944,
Pvt Carl F. McCauley, de l'Indiana, 35808113, LBA le 25 décembre 1944,
Pfc Walter F. Eggert, de l'Illinois, 36614595, LBA le 28 décembre 1944)

  

Dans le film, on découvre des personnages comme les infirmières Renée LeMaire et Augusta Chiwi. Ces personnages ont réellement existé ; Renee LeMaire travaillait durant la guerre dans le 10th Armored Division dans un hôpital de campagne situé dans la rue de Neufchateau, à quelque distance du barraquement où elle a été déclarée tuée par une bombe larguée lors d'un bombardement aérien allemand. La congolaise Augusta Chiwi travaillait également à quelques blocs de l'hôpital de campagne et a survécu au bombardement.

 

Episode 7 :

 

                                         L'attaque de Foy

 

Durant l'épisode, on découvre également la bataille pour la conquête de la ville de Foy. Il faut relever l'incroyable sens du devoir de la part du S/Sergeant Joe Toye qui refusa d'être évacué à cause de son pied gelé et qui désirait rester auprès de ses camarades sur le front. Pour beaucoup de parachutistes, être blessé au combat était dans leur esprit et certains, comme Joe Toye, l'avaient déjà accepté avant d'être blessé. Ils firent preuve d'un très grand courage.

Le 13 janvier 1945, la Easy lance l'assaut sur la ville de Foy. Il avait neigé pendant une longue période et les hommes s'enfoncèrent profondément dans la neige. Le maître mot de cette attaque était la vitesse : les assaillants ne devaient pas s'arrêter et les Allemands seraient alors pris par surprise. Mais Dike demande à ses hommes, en plein milieu d'un champ à découvert, de s'arrêter. Ils deviennent alors de cibles faciles pour les défenseurs allemands.

 

Episode 8 :

  

Cet épisode est cette fois-ci vu à travers le personnage de David Kenyon Webster. Ce dernier avait été blessé en Hollande et l'épisode 8 débute en montrant son difficile retour dans la Easy Company. David apparait en effet comme méprisé par ses camarades.

J'ai demandé à Donald Malarkey pourquoi il avait été mis tant à l'écart par ses amis, comme cet épisode le montre. Il m'a dit : "David Webster ne s'est pas entraîné entièrement avec nous à Toccoa, nous ne le connaissions pas véritablement et nos liens ne s'étaient pas durcis ni avant ni pendant la guerre. Le Jour-J, il fut parachuté avec les membres de l'Etat-major de la Easy, dont il faisait parti. Blessé en Hollande, il manque la terrible Bataille des Ardennes, le froid, la faim, la douleur... que nous avons supporté, puis il rejoint la E-Company avant que nous arrivions dans la ville d'Haguenau."

     

La Easy Company entre dans la ville Alsacienne d'Haguenau, au nord de Strasbourg et à proximité de la frontière allemande. La Easy reçoit l'ordre d'envoyer une patrouille au-delà de la rivière traversant la ville dans le but de capturer des ennemis et de les faire parler. Le Lieutenant Jones, tout juste débarqué de West Point (il termine ses études et devient officier le 6 juin 1944, le jour où la Easy est parachutée en Normande), se porte volontaire pour mener cette mission. Richard Dick Winters, sachant que Jones n'a pas d'expérience au combat, ne le laisse pas commander la patrouille. En revanche, il lui laisse la possibilité de participer en tant qu'observateur. Le meneur de cette patrouille est John Martin.

A la fin de cette patrouille et après un court combat entre les Américains et les Allemands, les membres de la Easy laissèrent seul sur la rive Est un soldat allemand à l'agonie, blessé par la grenade lancée par Eugene Jackson, et qui criait de toutes ses forces, déchiré par la douleur. David Webster pense alors à traverser la rivière, rejoindre l'autre rive et achever au couteau le blessé allemand mais il n'y va pas pour deux raisons : il y avait à ce moment un barrage de tirs de mortiers du côté Est de la rive et il était possible que les Allemands aient utilisé un de leurs hommes pour laisser s'approcher les soldats américains dans le but de les abattre au moment propice. Les Américains décidèrent de lancer des grenades pour tuer le soldat allemand agonisant. Le soldat Cobb en lança une assez proche pour le tuer.

Bien que réussie, la mission coùte la vie à un autre parachutiste, le Pvt Eugene E. Jackson (ASN : 13011296) : il lança une grenade dans une habitation allemand afin de la sécuriser mais elle n'explosa pas. Au moment où il pénétra dans la maison pour faire prisonniers d'éventuels survivants, la grenade lui explosa au visage.

                                                  

Episode 9 :

 

Lewis Nixon, le meilleur ami de Richard D. Winters, est largement montré dans cet épisode. Fait extraordinaire mais véridique, Lewis Nixon n'a pas tiré un seul coup de feu de toute la guerre. Ses supérieurs du 506ème régiment ne le comprenaient pas et sa femme venait de lui envoyer à cette période une lettre de rupture, lui demandant le divorce. Avec autant de problèmes, Nixon s'est peu à peu enfermé dans l'univers de l'alcool.

Le fait de ne pas avoir tiré un seul coup de feu sur un ennemi pendant toute la période de la guerre n'est pas un fait aussi rare qu'on peut l'imaginer. Beaucoup de soldats, bien qu'ils aient tiré des coups de feu, n'ont jamais su s'ils avaient tué qui que ce soit. Cela s'explique par le fait qu'un grand nombre d'entre eux tiraient sur des cibles cachées derrière des obstacles comme les habitations ou les feuillages des arbres. Cela peut également s'expliquer en prenant en compte la distance avec l'ennemi ou bien sa mobilité.

 

 

Le camp de landsberg

 

Les membres de la Easy sont donc envoyés dans un village près de landsberg. Durant le trajet, sur la route vers Landsberg, David Webster, posé sur le siège du véhicule DUKW qui le transportait, lui et quelques autres membres de la E-Company, fut témoin d'un scène qui resta ancrée dans son esprit : trois soldats sortent d'un bâtiment avec trois prisonniers allemands. Ces trois soldats qui tiennent en joue les prisonniers sont des soldats français - beaucoup des spectateurs tant français qu'américains ont cru voir des soldats américains.

Ces prisonniers allemands sont exécutés froidement puis dépouillés de leurs biens. David Webster écrivit après la guerre qu'il n'avait pas vu les Allemands se faire tuer, mais qu'il entendit nettement les détonations des pistolets maniés par les soldats français. Il se tourna alors vers une des recrues américaines, trop enthousiaste de partir au combat, et lui dit : "là voilà, ta foutue guerre ! Comment tu la trouves ?"

Arrivée dans le village, la Easy Company s'installe dans les maisons et organise immédiatement des patrouilles afin de sécuriser la zone. Quelques temps plus tard, une de ces patrouilles, composée de George Luz, Denver Randleman, Frank Perconte et la recrue O'Keefe, rencontre une chose dont nul n'avait alors jamais imaginé l'existence. Frank Perconte rentre aussitôt au village prévenir ses supérieurs et notamment Richard D. Winters. La patrouille venait de découvrir un camp de travail nazi.

Le camp, situé à proximité de lansberg, est représenté non pas pour rendre des comptes, mais pour traduire la première vision des soldats américains qui l'ont découvert. Evidemment, le degré d'horreur produit par les camps n'a pû être représenté de manière extrêmement réaliste mais le film nous montre tout de même la réalité du nazisme, la réalité du fascisme. Les gardes allemands avaient quitté le camp quelques heures avant l'arrivée des américains dans le village. Un habitant allemand avait donc sûrement prévenu les gardiens, ce qui prouve que les citoyens connaissaient l'existence des camps de travail.

Imaginons un instant ces jeunes soldats alliés, découvrant ces hommes en extrême sous-alimentation, malades du typhus et couverts par la vermine, des hommes squelettiques dans un univers de mort et de destruction : les gardes du camp avaient pris le temps de vider leur réserves de munitions en tirant toutes leurs dernières cartouches sur les prisonniers.

Certains des américains eurent le courage de prendre leurs appareils photos ou leur caméras et d'immortaliser l'impossible. Immortaliser l'Holocauste. Tout ceci afin de montrer au reste du monde encore debout et pour les générations suivantes qu'un homme, adorant une idée, une politique, nommé Adolf Hitler, fit le plus grand crime contre l'Humanité qui n'ai jamais existé en tentant de mettre en pratique la réponse à la "Solution Finale" de la "Question Juive". Hitler et ses sbires ont commis le pire, les Américains et les troupes Soviétiques l'ont immortalisé pour que NOUS, les générations futures et nos enfants, ne connaissent plus de telles horreurs. N'oublions jamais.

 

Episode 10 :

 

Berchtesgaden

 

Cet épisode présente les derniers mouvements de la Easy Company et des ses hommes en Europe.

La Easy est envoyée pour capturer le Nid d'Aigle d'Hitler au sommet de la montagne du Kehlstein à Berchtesgaden, au Sud de l'Allemagne en Bavière. Les routes sont bloquées par des obstacles mis en place par les derniers fidèles d'Hitler et les membres de la E-Company s'occupent de les dégager.

Le 3ème Batallion du 506ème régiment arrive dans la ville de Berchtesgaden par une autre route que celle empruntée par la Easy et se retrouve sous le feu de deux canons de 88 mm allemands situés sur leur flanc droit. A cause de ce bombardement, Nick Kozovsky, de l'Etat-major du 3ème Bataillon, et Claude Rankin, de la Compagnie H sont tués. William C. Knox de la Compagnie I est quant à lui blessé. Des soldats de la Compagnie H ont attaqué les servants allemands des canons et les ont poursuivit.

 

Chaque soldat américain durant la guerre obtenait des points qui permettait, arrivé à un certain nombre, de rentrer au pays. On "gagnait" ces points en étant blessé au combat ou tout simplement en fonction du temps passé sur le front.

Cet épisode montre que même si la guerre en Europe était terminée (le jour VE -Victory in Europe - a été proclamé par les Alliés après la reddition de l'armée allemande au début mai 1945), elle continuait dans le Pacifique pour les Américains et Winters a mis en place un système d'entraînement pour ses hommes au cas où la Easy serait envoyée combattre les soldats Japonais.

 

 

"Aucune mission n'est trop difficile

Aucun sacrifice n'est trop grand

Le devoir avant tout"

                          Ronald SPEIRS

 

 

 

 

...Je vous conseille de regarder cette superbe

série ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
 

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